Le libre-arbitre ? Overrated [Classe de Philosophie]

Date d'inscription : 07/04/2019

Le libre-arbitre ? Overrated.

Classe de philo.

S'il y avait bien une chose qu'Angus n'avait pas imaginé pour son futur, c'était bien d'être professeur. Professeur Clarkson. Même après deux années d'enseignement, cela sonnait toujours aussi bizarre à ses oreilles. De temps à autre, Angus ne pouvait s'empêcher de songer à sa famille, se demandant ce qu'ils penseraient de lui. Probablement rien de bon. Enseignant, oui. Mais dans une école de mutants. Il pourrait tout aussi bien leur annoncer qu'il s'était mis à dealer de l'héroïne...

Angus s'était assis en tailleur sur son bureau, ses lunettes de soleil glissées sur son nez, attendant que ses élèves daignent montrer le bout de leur nez pour suivre ses cours. Non pas qu'il se préoccupait réellement de leur présence ou de leur attention... S'il le souhaitait, Angus pouvait aisément monologuer pendant deux heures entières sans faire de pause. Mais il était professeur et un professeur était supposé s'inquiéter de l'éducation transmise à ses élèves. Supposé.

Enfin, l'heure avait sonné. Angus étira un grand sourire sur ses lèvres et retira ses lunettes, les posant sur le bureau. Raté pour ceux qui espéraient probablement ne pas avoir à croiser son regard du cours. Cela le divertissait, lui, leurs yeux fuyants, la sueur froide qu'il pouvait presque sentir couler le long de leur dos. Ils avaient peur. Bien. Cela les empêcherait peut-être de semer la zizanie dans son cours.

Mais Angus n'était pas juste là pour nourrir leurs cauchemars. Non, il était là pour les inviter à réfléchir. A faire fonctionner leur cervelle. Angus se fichait bien qu'ils s'appuient sur les réflexions de Kant, Platon ou de Oui-Oui. Tant qu'ils étaient en mesure de se forger leur propre opinion, de la transmettre et de la défendre correctement.

"Bonjour, bonjour mes chers élèves ! Aujourd'hui, je me suis dit que nous allions lire ensemble les cinquante premières pages des "Pensées" de Blaise Pascal et réfléchir ensemble à sa vision du monde."

Il sortit un livre épais, vieux, corné... Et le jeta dans un coin de la salle de classe, sans hésitation. Le shtonk produit par la rencontre du livre et du mur lui procura une sensation tout à fait satisfaisante.

"Je plaisante. Qu'est-ce qu'on en a faire, vraiment, des pensées d'un homme mort depuis des lustres qui croit que de dire que "le bec du perroquet, qu'il essuie quoiqu'il soit net" est le nec le plus ultra de la philo ? Non, non, non !"

Angus se leva de son bureau, entamant sa ronde de cent pas entre les rangs. Il détestait rester immobile trop longtemps. Marcher, ça entretenait son fil de pensées. Peut-être proposerait-il aux élèves de se déplacer librement lorsque leur cervelle aurait commencé à se réveiller...

"Non, aujourd'hui, on va parler de liberté. Plus précisément de libre-arbitre. Qu'est-ce que le libre-arbitre ? Une réalité ? Une illusion ?"

Il repéra deux des élèves qui le craignaient le plus ouvertement et sourit à pleines dents. Il s'approcha du premier, @Caleb Turner, et posa ses mains sur son bureau, plantant son regard noir cendré dans ses yeux doux. Pauvre garçon.

"Qu'est-ce que le libre-arbitre lorsque vous vous trouvez en face de quelqu'un pouvant envahir votre être et faire de votre corps sa petite marionnette ? Hmm ?"

Il s'éloigna, se dirigeant vers le deuxième élève, @Niou Ishido, s'asseyant sur son bureau sans gêne :

"Si je prenais possession de M. Ishido pour lui faire danser la macarena sur sa chaise en caleçon, croirait-il jamais à la notion de libre-arbitre ? Ou s'accrocherait-il à l'idée que son esprit est toujours là, spectateur de l'inévitable, refusant ce que son corps est en train de faire ? A l'espoir qu'il pourrait un jour reprendre le contrôle ?"

Angus cessa de squatter le bureau de son élève martyrisé, se relevant avec un sourire ravi aux lèvres :

"Alors, le libre-arbitre ? Ne m'obligez pas à vous faire lever la main !"

Angus aimait son travail. Oui, décidément, il l'aimait beaucoup...

love.disaster

Date d'inscription : 11/03/2019

Le libre-arbitre... Overrated

Monsieur Clarkson

Évidemment que je m'étais pointé en cours accompagné de lunette à verres miroirs ! C'était indispensable lorsqu'il s'agissait de monsieur Clarkson... Je n'avais pas attendu plus d'une heure de cours en sa compagnie pour sauter sur la première boutique de souvenirs de New-York, et attraper mes précieuses lunettes "magiques". C'est que le professeur était un drôle de psychopathe il fallait dire ! Oh, je ne voudrais vraiment pas faire de discrimination hein. Ce serait mal avisé... M'enfin, on peut en parler de ses yeux ? Et encore ! Là n'était pas le point le plus crucial du problème. Haha, s'il ne s'agissait que de cela, il serait aisé de passer au-dessus de cette petite anomalie physique... Mais non ! Monsieur Clarkson devait forcément infester notre esprit dès lors que son regard se posait sur nous ! Alors comment dire... Qu'un esprit dans lequel je pouvais lire s'infiltre dans mon corps... Non. Non c'est pas un puzzle qui s'emboîte ça. Ouais, ça me ferait juste péter des neurones, pouf ! Alors voilà, je devais prendre mes précautions. Je tenais à ma santé, et le prof de philo n'était pas la meilleure personne pour me garder dans de bonnes conditions.

Et le pire dans tous ça ! C'est que ses cours étaient intéressants ! Mais quel bougre celui-là. Il ne pouvait pas se contenter de nous offrir un cours à l'image de son pouvoir : flippant et horrible... Non, il fallait que ses paroles attisent ma curiosité. Franchement c'était con hein. Parce que dans le pire des cas, j'aurais tout simplement pu sécher ses cours... Quelques petits coups sur les doigts valaient toujours mieux que mourir sous la pression mentale d'un esprit étranger dans mon corps. Mais putain... J'avais ENVIE d'assister à son cours ! Merde alors. Il était bon ce salaud.

Voilà comment je me retrouvais donc en classe, portant de superbes -mais néanmoins ridicules- lunettes miroirs. Oh, je n'avais clairement pas peur du regard des autres. Merlin sait à quel point je m'en battais les couilles ! Non non, le regard qui me rendait nerveux, c'était celui de monsieur ! C'était ce regard-là que je tentais d'éviter, à défaut de sembler investi dans le cours... Et pourtant ! J'y étais très bien dans son cours ! Moi la philo, c'était un petit dada. Peut-être avais-je même été le seul élève heureux de découvrir ces fameuses Pensées de Pascal... Bon alors certes, Pascal était un illuminé, chrétien du jour au lendemain et pas très tolérant... M'enfin, des idées restaient des idées. Toujours bonnes à étudier.

Le cours se mit ainsi en route après la petite vanne du professeur -qui, il fallait le dire, n'était pas drôle. Moi j'avais envie d'étudier ces putains de Pensées-. Question du jour : le libre-arbitre. Ouf, on aurait presque dit qu'il m'envoyait directement une pique ce grand fou ! Il jouait très clairement de sa situation de présumer psychopathe pour nous faire peur le salaud ! Peu importait, il n'allait pas m'avoir ainsi... Je me permettais même de lever la main afin de répondre à sa question, lui montrant par la même occasion que j'étais plus fort que mes lunettes ne le laissaient paraitre.

« Le libre-arbitre est une réalité monsieur ! Je peux librement vous imaginer grand psychopathe ou cracher au sol par exemple. » Une petite bouffée d'air afin de reprendre un peu d'aplomb face au psychopathe en question ne fut pas de trop.
« On pourrait dire que c'est une réalité qu'on peut alterner. Que ce soit par des lavages de cerveau quelconques, ou par un don comme le vôtre... Mais ce serait un crime. » J'accentue ce dernier mot, afin de bien lui faire comprendre ma pensée, tout en lui esquissant un mince sourire, un peu crispé.

Made by Neon Demon

Date d'inscription : 27/01/2019

Caleb aimait la philosophie. Sincèrement. Il en appréciait chaque aspect, du plus évident au plus étrange, trouvant pour seule difficulté la structure du plan rédactionnel. Découvrir des auteurs et décortiquer leurs pensées, débattre des aspects du monde et de leur complexité, autant de choses qui avaient fait naître en lui un amour pour cette matière si décriée. Le garçon mettait d'ailleurs un point d'honneur à se montrer assidû à chacun de ces cours qu'il adorait. Ça, et la littérature.

Même si le prof le traumatisait.

Et il y prenait un malin plaisir, songeait-il toujours, à scruter ses élèves de son regard onyx, un sourire nonchalant aux lèvres. Il s'amusait à leur faire peur, à créer chez eux l'angoisse de le voir, de le confronter, à provoquer des réactions dont il pourrait se moquer. Sans doute avait-il conscience qui plus est de la réputation qui le suivait à la trace, terrifiant les étudiants de l'Institut lorsque le soir venait à caresser la silhouette de l'établissement. Et il jouait dessus. Sadique.

La part de Caleb qui avait été éduquée dans un environnement profondément anti-mutant, profondément xénophobe, craignait plus que quiconque ce professeur énigmatique dont l'éternel flegme lui évoquait un pouvoir trop puissant. La part de Caleb qui collait encore trop à ses origines 100% humaines voulait rejeter ces yeux ténébreux à vue, faire demi-tour et fuir, pourquoi pas, devant les dangers qu'ils promettaient. Mais Caleb avait changé, juste un peu, juste assez pour comprendre qu'il était ici comme tous les autres et que cet enseignant, là, avait autant de choses à lui apprendre qu'un autre, gène X ou pas. Du moins essayait-il de l'avaler. Ce n'était pas toujours aisé, surtout quand Mr. Clarkson s'évertuait à le faire sursauter pour le fun, mais il venait.

Prenant place dans l'une des places de devant sans s'infliger le premier rang, le garçon leva les yeux vers les lunettes de soleil de son enseignant. La présence de ces dernières le rassura un peu, et certaines lignes de tensions s'apaisèrent dans ses épaules. Un court soupir lui échappa tandis qu'il mettait ses affaires en place. Sur le mur d'en face, l'horloge décomptait les secondes avant le début de la classe.

Tic, tac, tic, tac.

Grand sourire, Pr. Clarkson saisit ses lunettes teintées et les déposa sur son bureau d'un geste lent et délibéré. Frisson des élèves. Caleb se retint de lever les yeux au ciel. Bien évidemment, que l'homme n'allait pas louper une occasion de les terrifier. Pourquoi faire, après tout ? Ce devait être si divertissant !

« Bonjour, bonjour mes chers élèves ! Aujourd'hui, je me suis dit que nous allions lire ensemble les cinquante premières pages des "Pensées" de Blaise Pascal et réfléchir ensemble à sa vision du monde. »

À entendre les grognements qui éruptèrent de l'arrière de la classe, le garçon était l'un des seuls élèves à ne pas être rebuté par l'idée. Sa moue boudeuse s'accentua. Sérieusement ? Que faisaient-ils ici, si c'était pour râler sur tout ! La philosophie, c'était intéressant pour peu qu'on prenne le temps d'écouter ce que les auteurs avaient à dire, et d'en débattre ensuite.

Mr. Clarkson sembla avoir compris toutefois qu'une classe de lycéens ne pouvait souffrir d'un enseignement aussi plat et le vieux livre élîmé qu'il tenait dans ses mains fut projeté en fond de salle. Caleb sursauta, plaçant une main crispée contre sa poitrine. Sa pomme d'Adam roula contre sa gorge. Bon sang, ce prof lui foutait les jetons !

Celui-ci parut peu intéressé de ses états-d'âmes toutefois et, entamant l'un des discours introductifs dont il avait le secret, entreprit de parcourir les rangs. Sueurs froides. Le garçon pria silencieusement pour ne pas être interrogé. Le regard de néant de son enseignant le hantait, le déroutait, le détroussait de ses moyens et il se trouvait bien incapable de prononcer le moindre mot éloquent en sa présence. Ses paupières se fermèrent, frénétiquement, tandis qu'en son esprit tournait en boucle un mantra de terreur. Pas moi, pas moi, pas moi, pas moi...

Deux mains se plantèrent sur sa table. Caleb fut secoué d'un profond sursaut, ses yeux s'écarquillant pour mieux rencontrer ceux de Mr. Clarkson. Noir. Ténèbres. Il eut l'impression qu'on aspirait son âme, et les dires du professeur ne l'apaisèrent pas le moins du monde.

« Hmm ? »

Silence. La voix du jeune homme s'était enroulée loin au fond de sa gorge, coincée là par la soudaine nervosité que lui inspirait le professeur. Heureusement, ce dernier ne tarda pas à se détourner de lui, préférant à son mutisme celui de son colocataire. Caleb lui adressa un regard compatissant, une moue pincée marquant ses traits. Le pauvre...

Niou fut rapidement délaissé à son tour – pour son plus grand bonheur à n'en pas douter – et le silence emplit la classe. Répondre à la question, soulever les failles. Le libre-arbitre. Caleb laissa son esprit errer de son côté, cherchant ses propres réponses dans l'intimité de ses pensées. Jupiter prit rapidement le relais, argumentant à sa manière – drôle, efficace, mais franche. Un petit sourire marqua ses traits, mourant quelques instants plus tard, lorsque le silence retomba sur la classe et qu'il se retrouva dans la délicate position de devoir participer... ou non.

Mais tu aimes ça, Caleb.
Et c'était vrai. Et ça lui manquait, cette assurance, cette confiance de simplement lever la main et de parler, sans réfléchir, sans stresser, sans songer au cuir qui épousait trop bien la peau de ses doigts. Ça lui manquait d'être le mec populaire. De nouveau, il déglutit, sentant des perles de sueur naître sous les courts cheveux de sa nuque. Anxiété. Son cœur battit plus vite contre ses côtes, plus fort, trop fort. Il prit une inspiration tremblante.

Son bras se tendit doucement, presque fébrilement dans les airs. Allez, Caleb, allez. Arrête de faire le con. Son regard suivit nerveusement la silhouette du professeur qui arpentait les rangs. Ne pas avoir peur de lui, ne pas avoir peur de lui... Lorsque, finalement, la parole lui fut donnée, il laissa sa pomme d'Adam rouler une dernière fois contre sa gorge avant de parler.

« Le libre-arbitre existe peu importe la condition de notre corps. »

Une pause. L'image que Mr. Clarkson lui avait imposé auparavant revint à lui, lui arrachant un frisson. Ses lèvres se fermèrent, puis s'entrouvrirent.

« Le libre-arbitre, c'est la liberté de l'esprit, pas celle du corps. Ce sont deux choses différentes. Comme l'a dit Jupiter, d'ailleurs, je suis libre de penser ce que je désire. C'est ce que dit Hegel. »

Le doute, soudain. Sa voix, lorsqu'il s'exprima, avait baissé de plusieurs décibels.

« Dans, erm... la... dialectique du maître et de l'esclave ? »

Date d'inscription : 05/02/2019

: Le libre-arbitre ? Overrated

Pourquoi est ce que le cours de philosophie était obligatoire ? Avec en plus un professeur aussi flippant. Le pire c'était qu'il le savait qu'il terrifiait certains de ses élèves, à cause de ses yeux. Deux fentes noires, sombres, où on ne lisait rien d'autre que l'obscurité. Ca donnait la chair de poule, et j'étais incapable de le regard dans le noir des yeux. Au bout d'une seconde, je baissais les yeux, mal à l'aise. Ce n'était pas sa faute, c'était lié à son pouvoir. Un don qui était aussi horrible. Prendre possession du corps de quelqu'un comme un virus, j'en avais des frissons rien qu'à imaginer qu'il le ferait sur moi. Peut être même que c'était déjà arrivé...Est ce que ses victimes s'en souvenait ?
En tout les cas, c'était en trainant les pieds que je m'étais dirigés vers la salle de cours, ayant beaucoup moins d'entrain que mon colocataire. Lui, il aimait la philosophie. Me torturer la tête sur des sujets ce n'était pas vraiment mon délire. Il faut dire aussi que j'avais juste commencé cette matière en arrivant à l'institut. Dans une école normale, ce n'était pas dans le cursus. Entrant dans la salle, je me mettais au dernier rang comme d'habitude. Plus loin j'étais de ce professeur, mieux je me portais. Bien que il ne restait pas sagement assis à son bureau. Avec soulagement, je constatais que Angus avait mit ses lunettes de soleil, tout en déballant mes affaires : des feuilles et de quoi écrire. Malgré mon peu d'intérêt pour la philo, j'étais quand même un minimum studieux. L'heure de début du cours sonnait, et avec le commencement de l'enfer. Le professeur venait de retirer ses lunettes, et je trouvais alors intéressant mon stylo. Je n'avais plus que le son, m'obstinant à garder la tête baissée.

Angus proposais de lire Blaise Pascal avant de jeter le livre contre le mur, du moins c'était ce que je supposais vu le bruit qu'il y avait eu. Par réflexe, j'avais levé la tête, voyant le professeur s'approcher de Caleb. Le pauvre...Tout les deux on n'était pas trop confiant envers l'adulte alors j'aimerai pas trop être à sa place...Le sujet du jour était donc le libre-arbitre...Mouais, il était pas vraiment très présent pour les mutants dans ce pays. On était obligé de se cacher. Et j'aurais d'ailleurs bien aimé avoir le pouvoir de disparaître lorsque Angus s'était assis sur ma table, lançant des hypothèse à me glacer le sang. La question de si il l'avait déjà fait ou non sur moi, revenant au galop dans ma tête. J'étais mortifié, et tout restait bloqué dans ma gorge pour pouvoir répondre à sa question. Ce qui n'était pas le cas de Jupiter, qui avait rapidement levé la main pour donner son opinion - à sa façon. C'était peut être parce qu'il avait pensé à mettre une protection sur son nez. Ah j'aurais dû y songer aussi, peut être que ça faisait moins peur ainsi...

Caleb avait levé sa main à son tour, mais sa voix était bien plus mal assuré que celle de notre camarade. J'avais fait l'effort de le regarder pour le soutenir. C'était compliqué pour moi comme cours, car il fallait débattre. Après personne n'avait spécifié qu'il fallait le faire à voix haute. J'avais donc attrapé mon stylo et griffonné rapidement sur le papier mon avis sur la définition du libre-arbitre.

- C'est d'agir de sa propre volonté, sans que personne ne vienne interagir pour nous dire ce que l'on doit faire ou penser

Je levais ensuite la main avant de tendre mon papier au professeur. Je n'étais pas muet mais j'avais des difficultés à l'oral.

code by EXORDIUM. | imgs by tumblr