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 He we are now, entertain us ⎮ ft Raeni

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Ezéchiel Hamilton
Ezéchiel Hamilton
Masculin Niveau de pouvoir : 4
Niveau de maîtrise : 2
Messages : 32
Date d'inscription : 13/03/2019

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MessageSujet: He we are now, entertain us ⎮ ft Raeni He we are now, entertain us ⎮ ft Raeni EmptyMer 27 Mar - 23:55
HERE WE ARE NOW, ENTERTAIN US
Ezéchiel & Raeni
Ike versus le reste du monde, chaos sans nom, la méfiance en étendard. Mauvaise nouvelle pour sa bonne insertion dans la société, il faut dire aussi qu'il n'y mettait pas beaucoup de bonne volonté.
Pourtant, Dieu en est témoin, c'était pas faute d'avoir essayé, mais la liste des échecs était interminable, à commencer par son cercle familial.
Une mère mutante qui se pensait démoniaque, reniait sa propre espèce, faisait tout pour faire taire sa nature, à commencer par se choisir un époux capable de la brider, la briser. Une femme faible et influençable qui tendait littéralement le bâton pour se faire battre. Au final, sa mort en couche était sans doute une bénédiction pour le bébé qu'elle venait de donner au monde, sans cela, Ike n'aurait pas prit la charge de la petite, la mère aurait découvert elle-même les pouvoirs qu'elle possédait et l'enfance de Lydie se serait sans nul doute achever bien plus tôt dans ses jeunes années.
Un père pasteur, parfait connard biblique, la main lourde sur les châtiments et la parole vive pour prêcher sa haine des mutants. Constant complexe chez le jeune Hamilton qui voulait juste le rendre fier, calque son comportement sur le siens durant son enfance, puis essaie juste d'être le fils parfait durant son adolescence. Des convictions macabres gravées dans la chair de son fils ainé et la disparition de ses brebis en seuls héritages de son passage sur terre au final.
Une sœur sacrifiée, pourtant seule personne qui aurait pu le pousser vers une vie de félicité mais qui lui a été arrachée. Un traumatisme en guise de cerise sur le gâteau d'une vie particulièrement merdique, et le dernier membre d'une famille décimée qui se contente d'attendre de voir comment il se fera faucher.

Charmant cocktail de cas sociaux, aussi évangéliste soient-ils, qui a inévitablement modelé un jeune homme des plus lunatique. Des amours illusoires et des amitiés intéressées, c'était cela son quotidien depuis des années. Même Molly n'avait été qu'un doux mirage, davantage une infirmière qu'une amante, un peu top zélée pour le soigner au vu de la catastrophe qu'elle avait provoquée.
Il s'était braqué au monde purement et simplement, avait érigé avec soins une muraille entre lui et les autres, seules celles qui visitaient son lit pouvaient se venter d'une parcelle d'intimité, mais aucune ne parvenaient à se faire réellement une place ailleurs que dans ses draps.
Dans le lots des visages familiers, Raeni. Délicieuse métisse à la langue bien pendue qui comptait parmi ses camarades étudiantes. Tout aussi horripilante que distrayante, il était de notoriété publique que les deux mutants ne se supportaient pas. Ou bien l'inverse ? A vrai dire ils ne cessaient de souffler le chaud et le froid, et nul ne saurait dire lors de leurs échanges mordants, s'ils flirtaient ou s'apprêtaient à en venir aux mains.

Le rideau se lève sur une nouvelle journée, qui se terminait avec un cour commun entre les élèves psychics, l'un des rares donc qu'ils partageaient, Ike ayant déjà obtenu son diplôme, il n'avait nul besoins de suivre les enseignements purement scolaires de l'établissement.
N'ayant rien eu de bien palpitant à faire pour passer le temps, il avait passée sa matinée dans le bâtiment désaffecté perdu dans les extérieurs de l'établissement. A défaut d'une chapelle, c'était cet endroit qui lui servait à prier lorsqu'il était à la recherche d'un endroit calme où il ne serait pas interrompu, ou du moins presque, il arrivait que d'autres étudiants ne viennent s'y planquer mais les faire fuir était un jeu d'enfant pour un mec qui avait comme principale réputation d'être un meurtrier. Il avait utilisée la bible de Lydie, aisément reconnaissable à sa couverture en cuir blanche, un cadeau qu'il lui avait fait pour ses 8 ans. Il n'utilisait plus la sienne depuis son arrivée ici, lorsqu'il utilisait celle de sa sœur, il se sentait proche d'elle, comme si son esprit priait à ses côtés, un morceau de son âme encore accroché.

Lorsqu'il quitta le bâtiment, une dose honorable de morphine circulait dans ses veines. Veille habitude, addiction tenace, ou précaution nécessaire, à vous de voir. Toujours est-il que lorsqu'il se retrouvait forcé de passer plus d'une heure avec une classe entière, il préférait forcer ses pouvoirs à s'étouffer, les jeunes mutants avaient tendance à être bien trop sujet aux fortes émotions à son goût et ses lacunes de maitrise étaient réputées fatales.
Rien n'indiquait la présence en grande quantité du sédatif dans son organisme si ce n'était des cernes prononcées et ses pupilles dilatées. Charles Xavier le remarqua lui, bien entendu, saloperie de curiosité mal placée d'un manque de confiance envers la sobriété du jeune homme, à raison, en effet. Il se contenta dans un coin de la classe, silencieux, jouant distraitement avec les pages de sa bible en attendant que le temps passe. Le professeur n'en fit pas beaucoup de cas, sachant pertinemment que le cas du jeune homme serait traité prochainement par un autre professeur bien plus qualifié pour les cas dans son genre.
La sacro-sainte libération vint cependant de façon inattendue lorsqu'on convia leur enseignant à venir gérer une urgence, ce dernier leur demanda d'attendre patiemment qu'il revienne avant de suivre son collègue.
Il faut savoir qu'Ike n'était pas réputé pour sa grande patience, et il ne lui fallut que quelques secondes pour se lever dans un soupir, embarquant négligemment ses affaires au passage.

« Le professeur Xavier nous a demandé de patienter Hamilton, rassis toi. »

Raeni, bien entendu, qui d'autres pour être si prompt à l'emmerder ? Vous noterez l'usage de son nom de famille pour l'apostropher dans une volonté relativement vaine de l'intimider.
Il se tourne vers la métisse. Elle se tient là, inébranlable, et il se penche vers elle sans préavis, provoque un léger mouvement de recul accompagné d'une mine renfrognée, la demoiselle est contrariée.

« Oblige moi. »

Elle reste muette devant l'insolence, la chose lui arrache un sourire narquois alors qu'il se redresse et poursuit sa route, mais sa bible glisse de son sac et à peine entend t-il la jeune femme lui faire remarquer qu'il a fait tomber sa bible qu'il se retourne vivement pour l'empêcher de la ramasser, parfaitement au courant de la nature des dons de la jeune LeBlanc. Mais trop tard, le mal est fait, elle attrape l'ouvrage au cuir blanc, se fige, et semble quitter ce monde.

« Et merde. »

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Raeni LeBlanc
Raeni LeBlanc
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MessageSujet: Re: He we are now, entertain us ⎮ ft Raeni He we are now, entertain us ⎮ ft Raeni EmptyJeu 28 Mar - 23:43

Here we are, now untertain us
Feat Ike
Je devais une fière chandelle à Keelyn. Bon, certes, le fait qu'elle ait utilisé son don sur moi alors qu'elle le maîtrisais mal et qu'elle aurait pu me momifier m'avait un peu agacé mais le résultat était là. Je voyais à nouveau et il ne restait plus de manifestation physique visible de ma mésaventure à Little Italy. A l'intérieur, c'était tout autre chose. Je ne savais pas si je m'en remettrais un jour. Ma foi en l'humanité avait été un peu ébranlée. Je croyais toujours au vivre ensemble, mais les choses ne me paraissaient plus aussi simple. Etrangement, perdre momentanément la vue me permettait à présent de saisir les nuances de gris dans la vie. Tout n'était pas aussi manichéen que je l'avais cru.

Il était néanmoins une chose immuable, Ezéchiel Hamilton m'agaçait. Sa personnalité m'ennuyait, le fait qu'il m'attire encore plus. Je ne voulais pas remarquer le bleu de ses yeux, ses muscles finement ciselés ou son sourire sexy. Non seulement c'était hors de propos mais en plus c'était dangereux. Mieux valait me concentrer sur son sexisme, son intolérance et le fait qu'il semblait incapable d'avoir la moindre parole sympathique à mon égard. Oui, c'était ce qu'il fallait retenir. Alors, pourquoi, étais-je incapable de ne pas flirter avec ce grossier personnage ? Les seules fois où j'arrivais à m'en empêcher c'était lorsque je me retenais de lui arracher les yeux.

Et là, on était carrément dans un cas de figure d'arrachage d'yeux. Je ne comprenais pas ce qu'il y avait chez lui qui me faisait vriller. Il y en avait pourtant plusieurs, des intolérants, à l'institut. J'étais d'ailleurs plutôt du genre à laisser leur chances aux gens, à ne pas juger. Pourtant avec Ike, je n'y arrivais pas. Il était trop... raaah. Trop voilà. Et en plus il m'empêchait de me concentrer sur le cours. Si les cours de lycéens normaux étaient d'un ennui saisissant et me donnait envie de renouer avec Morphée, j'appréciais énormément les cours liés à mon don. Je voulais mieux le comprendre et surtout le maîtriser. Alors avoir du mal à me concentrer, cela ne me plaisait pas du tout. D'ailleurs, cela n'échappa pas au Professeur Xavier.

Mademoiselle LeBlanc, vous voudrez bien veiller à ce que Monsieur Hamilton reste en cours?

Et voilà, il fallait que je me fasse remarquer à cause de lui. La moue que j'affichais ne devais pas avoir échappé à mon professeur car il m'adressa un regard appuyé. Bien, bien, je savais ce qu'il me restait à faire. J'avais beau être dissipée et aimer me faire remarquer, je n'en restais pas moins disciplinée. Je jetais fonc un regard agacé à Ezéchiel qui semblait prêt à prendre la poudre d'escampette.

« Le professeur Xavier nous a demandé de patienter Hamilton, rassieds toi. »

Pourquoi fallait-il toujours qu'il m'exaspère ? C'était si dur que ça d'obéir au Directeur ? Il avait vraiment envie d'attirer l'attention d'un télépathe omniscient ? Moi pas. J'aimais bien gardé mes pensées et mes émotions privées. Être en contrôle. Et c'était peut être ça qui m'agaçait chez lui d'ailleurs. Je ne savais jamais ce qui venait de moi et ce qui venait de lui. Contrairement à ce qu'il pensait, je n'utilisais pas son nom de famille pour l'intimider mais plutôt pour le maintenir à distance. Chose qu'il ne comprenais décidément étant donné la proximité soudaine de son corps, me forçant à reculer et à réprimer un frisson. C'était agaçant. Véritablement agaçant. Oblige moi. S'il avait la moindre idée de ce que je voudrais l'obliger à faire, peut être que ce petit air suffisant disparaîtrait de son visage. Ou peut être pas d'ailleurs. Mais je n'eus pas le temps de me décider entre lui arracher le visage ou ses vêtements que déjà, il me tournait le dos pour rejoindre la sortie, laissant tomber quelque chose sur son passage.

« Hey ! Tu pourrais faire attention. T'as fait tombé un truc ! »

Par automatisme, je me penchais pour la ramasser avant d'être happée dans un autre monde, me laissant les yeux troubles et figée dans une position accroupie dans celui ci.

Un vide, un manque. Telles sont les sensations que je ressens en voyant cet homme. Ce père. Celui qui n'a pas la moindre once d'affection pour moi. Je le sais, je le sens. Heureusement qu'il est là, lui, mon frère. Il l'empêchera de se rendre compte. Il cachera ma damnation. Il va me protéger, il me protège toujours.

Pourtant il frappe et il frappe encore. J'entends résonner les coups et je me recroqueville, me cache derrière mes bras à chaque coup qu'il reçoit. J'aimerai l'aider mais j'ai si peur. Tellement peur. « N'en parle à personne. Ne l'utilise pas. Papa ne t'aidera pas. ». Ses mots résonnent comme un mantra et je m'y accroche avec la force des désespérés. J'ai envie pourtant de hurler, d'empêcher les coups d'avouer, qu'il n'est pas seul mais je suis bien trop engourdie pour ça.


Flou artistique et une autre scène. Cette empreinte étant définitivement bien puissante.

La mort du père, violente. La sensation inhérente à l'utilisation de ce pouvoir. Évaporation, peine, horreur, culpabilité. Les images et émotions s'enchaînent sans réellement parvenir à se fixer. Coups frappés, hurlements, cris, sanglots. Des mains qui me saisissent, me tirent, me poussent, m’écartèlent presque. Et puis le feu. Le feu qui dévore tout, le feu qui me terrifie – qui la terrifie ? Nous terrifie ? Son passé, mon présent, tout semble se mélanger – le feu qui ronge, le feu qui fait fondre ma peau et qui, ironiquement, me liquéfie. La souffrance est telle que des milliers de petits points de couleurs embrouillent ma vision. Je ne vois plus, je ne comprends plus, il n'y a plus que la douleur et cette tenace odeur de grillé.  Et puis ce bruit assourdissant. Ces cris. Des cris qui sont en fait les miens. Les nôtres. Car pour la première fois, au travers de ma transe, un son m'a échappé. Un hurlement de douleur. Avant de me faire tomber à genou, le souffle court, lâchant la Bible sans m'en rendre compte. Tremblante, je n'étais pas totalement revenue à moi, toujours perdue entre réalité et souvenirs d'une autre. Traumatisée par ce que je venais de voir. Pauvre petite. Vulnérable, je cherchais du regard Ezéchiel avant d'agripper n'importe quel bout de ses vêtements qui passait à ma portée et ne plus le lâcher pour Dieu sait quelle obscure raison. Emotion résiduelle sans doute mais en cet instant, j'avais besoin qu'il reste avec moi. Ca m'écorchait de le dire, mais j'avais besoin de lui.

« Reste... »

Ma voix était faible et je me détestais pour ça. Je ne le lâchais pas pour autant.
©️ FRIMELDA

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