First attack or not ( déduction rp attaque)

Journal dans la main, je m'étais arrêté devant l'immense bâtiment en briques rouges qu'il me faisait face. J'avais réussi à obtenir une autorisation de sortie en ville, vu que j'étais mineur. C'était un peu chiant ce système même si je comprenais pourrquoi. Je n'avais bien sur pas préciser que c'était pour empêcher un terroriste d'agir. J'ignorais de toute façon si ma déduction suite à la lecture du New York Times était bonne, si c'était là qu'aurait lieu l'attaque, mais si j'avais été un anti-mutant, je m'en serai pris à des sculptures censés rendre hommage au gène X. Et puis peut être que ça me permettrait de comprendre pourquoi Bruce Nauman avait une admiration envers les mutants.
Quand je voyais mon pouvoir qui pouvait être un danger public, je me posais des questions sur la santé mentale de certains humains. A moi seul je ne pensais pas stopper une bombe ou autre, mais je ne pouvais pas rester les bras croisés alors que j'avais la possibilité de montrer que même si je faisais du mal, j'étais quelqu'un de bien.

- Tant que je fais pas exploser le musée, ça devrait aller

Marmonnais je avant de monter les marches vers les portes vitrées. On ne savait jamais ce qu'une boule en feu pouvait rencontrer sur son passage. Je me dirigeait vers l'accueil pour acheter un ticket. J'espérais tout de même passer une après-midi tranquille en dehors de l'institut. Avec de la chance peut être que le terroriste avait changé d'avis ou que je m'étais planté d'endroit. En tout les cas, je n'avais vu aucun de mes camarades ici.

Le MoMa PS1 était simplement une annexe du musée qui se trouvait à Manhattan, et pourtant il me semblait déjà immense. Peut être était ce dû aux diverses sculptures exposées qui donnaient cet effet. J'avais un peu de mal à interpréter ce style d'oeuvre, et je ne parlais pas de la peinture. Le seul à lequel j'étais sensible c'était celui de la musique. C'était comme si elle me parlait, raison pour laquelle j'avais appris à jouer de la guitare afin de m'exprimer quand j'étais dans l'incapacité de le faire à voix haute. Maintenant ça allait mieux, même si je n'étais pas vraiment très loquace. Mais bon, vu que le musée allait peut être se faire attaquer, autant voir ce que Bruce Nauman avait bien pu faire de créatif à notre sujet. Quelque chose bien au moins, que je ne me soit pas déplacé pour que dalle finalement.
L'heure n'avait pas été fixé mais j'imaginais que lorsqu'on préparait quelque chose c'était pour le réaliser en plein milieu de la journée, quand il y avait pleins de monde. Histoire d'avoir le plus de témoins possible. Je ne comprenais pas pourquoi des personnes s'en prenaient à des mutants - alors que honnêtement, on pensait déjà soi-même à s'en faire. Tous n'était pas mauvais. Simplement avec des pouvoirs incontrôlables. De mon côté, il fallait tout de même que j'invoque une sphère pour qu'elle tourne au cauchemar. J'étais donc plutôt assez tranquille mais ce n'était pas le cas de tout mes congénères.
Après avoir acheté un ticket tarif réduit suite à mon jeune âge, j'étais parti déambuler dans les couloirs du musée. Pas besoin de visite guidé, je savais lire et suivre un plan. De toute façon il suffisait de suivre la masse humaine pour ne rien louper. Les sculptures de Bruce Nauman étaient partout, et ça passait de la sirène - si ça en était une - à un homme qui avait l'air de porter le monde sur son dos. C'était un peu difficile d'interpréter ce que je voyais tellement c'était bizarre. Je restais en bug face à deux barres de couleurs différentes, qui étaient perpendiculaires l'une à l'autre, prête à se croiser.

- Je sais pas ce qu'il a fumer mais...

Marmonnais je à voix basse avant de me retourner, rentrant dans un adulte. Ce dernier tenait un gobelet, dont le contenu s'était répandu sur le sol mais aussi sur son manteau. Sous la surprise, ma bouche avait formé un "o" avant de m'empresser de m'incliner pour m'excuser.

- Gomen nasai...euh désolé...je ne vous avait pas vu

J'espérais que je n'étais pas tombé sur un con. J'entendais l'homme râler, s'exclamer que les chinois se croyait tout permis.

- Tu sais combien il m'a coûté ce manteau ? C'est quoi le numéro de tes parents ? Je vais les appeler !

J'avais redressé la tête, écarquillant les yeux suite à sa requête. Donner le numéro de mon père ? No way.

- C'est juste du café...

Pas forcément la meilleure réplique pour ne pas envenimer les choses. Je pouvais voir de la fumée sortir des oreilles de mon interlocuteur - métaphoriquement parlant bien sur. C'était sur que cet homme n'allait pas me lâcher. Je devais trouver une solution pour m'échapper de cette situation.